dimanche 26 juin 2011

Mini essai #2: Contrepied de http://blogchangementmartinfournier.over-blog.com/

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Introduction


Dans ce second essai, je prendrai le contrepied du premier essai de mon collègue Martin Fournier qui traite de la radio, particulièrement les tribunes téléphoniques, du point de vue du journaliste. Pour ce faire, j’utiliserai le point de vue du public. Martin affirme d’emblée, que « les émissions radiophoniques de type tribunes téléphoniques ne donnent pas beaucoup d'informations, en quantité mais surtout en qualité, au public ». (2011, en ligne) Il donne également d’autres inconvénients de la radio, comme le manque de réceptivité des animateurs vedettes face aux opinions divergentes du public, les confrontations, ou les dérapages qui donnent des échanges musclés entre animateurs et auditeurs. Il questionne aussi l’information livrée par les animateurs et affirme qu’elle « n’est pas supérieure aux sources utilisées ».

Malgré que certains éléments soient valables, je ne partage pas l’avis général de mon collègue. C’est ce que je tenterai de démontrer dans les prochaines lignes. 

LA RADIO : DU POINT DE VUE DU PUBLIC

Tout comme les autres médias de masse (télévision, Internet, journaux), la radio s’est transformée dans les dernières années. Le public ne veut plus seulement être récepteur d’un message, il veut participer à un échange. C’est pourquoi les médias sont de plus en plus interactifs. Comme Claude Villers a déjà dit : « Ce n’est plus vous qui écoutez la radio, c’est la radio qui vous écoutent. » (In Schmidt, 2009, en ligne) Dans le style communément appelé le « talk radio », on cherche beaucoup à donner la parole au public, qu’il soit expert ou non sur un sujet donné.

Fournier affirme que « la quantité d'informations n'est pas supérieure aux sources utilisées (journaux, bulletins d'informations télévisés et internet). Souvent, les tribunes téléphoniques lancent des débats sur des sujets d'actualité locale, dont on a largement parlé à la télévision ou dans les journaux. Pour ce qui est de la qualité de l'information, elle peut être bien variable ». (2011, en ligne) Mais n’est-ce pas le but de ce genre de tribunes téléphoniques que de débattre sur des sujets d’actualité? « On y aborde des thèmes imposés par l'instance de diffusion, qui se doivent d'être en rapport direct, presque d'immédiateté avec l'actualité chaude. » (Becqueret, 2005, en ligne) Oui les animateurs reprennent de l’information dont on a parlé dans les journaux et à la télévision, mais on ne peut débattre sur quelque chose que l’on ne connaît pas.

Les bulletins d’actualité à la télévision ou les articles de journaux permettent aux auditeurs et aux lecteurs de recevoir l’information, de se l’approprier, mais pas d’en partager leur vision et de donner leur opinion. Comme l’explique Becqueret, les réactions du public sur l'actualité « sont rarement formulées sous formes de questions simples à destination du journaliste ou de l'expert. Bien plus souvent il s'agit de confirmation de l'existence de ce dont on parle dans l'émission, par la narration d'une expérience personnelle corroborant les dires ». (2004, en ligne)

Si les instances médiatiques radiophoniques ne voulaient que fournir de l’information à la manière des bulletins de nouvelles, les tribunes téléphoniques n’existeraient pas. C’est parce qu’on veut avoir l’avis des gens, les faire participer au contenu des émissions que ces tribunes existent. « C'est à la figure de l'auditeur moyen que les instances médiatiques s'adressent lorsqu'elles ont besoin d'une parole particulière et individuelle, d'un récit de vie, d'une narration singulière portant sur un sujet abordé dans une émission. » (Becqueret, 2004, en ligne) De plus, « c’est en faisant parler un auditeur lambda, celui qui dans ses idées englobe les opinions d’une partie des écoutants, ou celui qui permettra aux auditeurs de s’identifier à lui par sa situation spécifique, que la radio réunit son auditoire ». (Schmidt, 2009, en ligne)

Il est certain que la quantité d’informations n’est pas supérieure aux sources utilisées car ce sont ces sources qui fournissent l’information. C’est justement au moment ou l’on amène de l’information sans source que « l’information, elle peut être bien variable », comme le suggère Fournier. Les tribunes téléphoniques sont là pour donner la liberté de parole au public. Celui-ci donne son opinion sur les sujets abordés, mais n’a peut-être pas eu accès aux mêmes informations que les animateurs de radio. Comme l’affirme Françoise Séguy, « la relation établie entre la radio (émetteur) et l’auditeur (récepteur) est bouleversée dans ses fondements, ce dernier devenant à son tour émetteur d'information ». (In Schmidt, 2009, en ligne)

Fournier affirme que « l'animateur étant la vedette de l'émission, il laisse peu de place aux débats, qui peuvent apporter de l'information supplémentaire sur le sujet. Il va plutôt prendre l'opinion des auditeurs qui sont en accord avec ses dires, et insulter ceux qui ont une opinion contraire ». (2011, en ligne) À ceci, je répondrai qu’il est rare que quelqu’un soit en accord avec les opinions différentes des siennes. Il est certain qu’un animateur tentera de défendre son point de vue auprès d’un auditeur qui ne le partage pas. Cela fait partie de la communication publique, « cette partie de l’activité symbolique d’une société dans laquelle, à la suite de processus de différentiation, des systèmes différents interagissent et se retrouvent en compétition pour s’assurer de la visibilité afin de soutenir son point de vue sur des arguments d’intérêt collectif ». (Rotelli, 2006, en ligne)

Pour ce qui est des dérapages, disons qu’ils font « partie du jeu ». Qu’ils soient à la télévision, à la radio, en personne, on ne peut les éviter. Une bonne qualité d’un animateur radio est de savoir d’adapter à toutes situations, dont les dérapages font partie. « Il présente des reportages, reçoit des invités, impose un style et assure le bon déroulement de son émission […] Il est imaginatif, dynamique, et a une facilité à s’adapter aux invités et aux sujets. » (L4m, in Studya, s.d., en ligne)

Oui, certains animateurs « vivent » du dérapage. Nous n’avons qu’à penser à ce cher Jeff Fillion qui a accumulé les poursuites il y a quelques années. 

Sans vouloir protéger son style radiophonique que je n’appuie pas plus que mon collègue Fournier, n’y a-t-il pas 50 000 personnes qui ont marché dans les rues de Québec pour lui démontrer leur appui. Je reviens ici à la référence à Rotelli citée plus haut qui parle d’interaction, de différence d’opinion et de soutien de point de vue. Cette définition s’applique parfaitement au cas de Jeff Fillion.

On a souvent qualifié son style radiophonique de « radio-poubelle », mais Jeff Fillion était tout de même le morning man numéro 1 à Québec. Il y a une demande pour ce genre de radio. Les gens écoutent. Dans le cas de Jeff Fillion, la menace de congédiement de l’animateur vedette et de la fermeture de la station a soulevé la passion de milliers de personnes qui ont manifesté leur mécontentement de plusieurs manières.

Environ 50 000 personnes ont marché dans les rues de la ville de Québec pour protester contre la décision du CRTC. Une pétition d’environ 209 000 noms a été également remise au gouvernement canadien, lors d'un rallye de plus de 8 000 Québécois à Ottawa, la capitale du Canada. La station a également bénéficié du soutien de différents partis politiques canadiens, notamment l'Action démocratique du Québec, le Parti conservateur du Canada et le Nouveau Parti démocratique, ainsi que de différents organismes internationaux voués à la défense de la liberté d'expression, dont Reporters sans frontières et le journal d'affaires britannique The Economist. (Wikipedia, en ligne)


La Nordique Nation est un bon exemple de la radio au service du public. La Nordique Nation, un fan club créé pour les amateurs des Nordiques pour le retour d’une équipe de hockey professionnelle à Québec est une initiative de ChoiRadioX 98,1 et RadioX2Rock 100,9. Que ce soit par la Marche Bleue ou par les deux voyages organisés qui ont permis aux amateurs d’aller assister à des parties de hockey à New York revêtant les couleurs des Nordiques de Québec, les deux stations de radio ont donné une tribune permettant aux nombreux amateurs de hockey de la ville de Québec qui le désirent, de montrer de manière originale aux instances du hockey et aux instances gouvernementales que la passion du hockey vibre encore et toujours dans la ville de Québec.

Pour le dernier voyage à New York de 1600 membres de la Nordique Nation, une publicité a été créée et diffusée en boucle pendant une heure sur un écran de Times Square. La publicité a été « concoctée par les sept meilleurs finissants en publicité de l'Université Laval ». (Lavoie, 2011, en ligne)



CONCLUSION

En radio, les animateurs controversés sont souvent très populaires et obtiennent les meilleures cotes d’écoute. On a qu’à penser à Jeff Fillion, André Arthur, Howard Stern, etc. Par contre, ils font face à de nombreuses poursuites pour diffamation, atteinte à la réputation, etc. Par contre, j’ai de la difficulté avec le fait que nous pouvons régulièrement voir des humoristes comme Jean-François Mercier et Mike Ward, ridiculiser des personnalités connues sans avoir de conséquences juridiques. Bien entendu, c’est de l’humour, les gens paient pour aller se divertir. Mais est-ce que les gens ne veulent pas également se divertir en écoutant la radio. Le public qui n’aime pas Mike Ward ne va pas voir un spectacle de Mike Ward, et le public qui n’aime pas Jeff Fillion n’écoute pas Jeff Fillion. En quoi est-ce différent? En 2005, le premier ministre Jean Charest avait traité la jeune députée péquiste Elsie Lefebvre de « chienne ». Il s’est excusé et tout est rentré dans l’ordre. Qu’est-ce qui sépare ceux qui sont sanctionnés de ceux qui ne le sont pas? Qui a plus de « passe droit » sur la liberté d’expression?


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Sources :

Becqueret, Nicolas. 2005. « Le témoignage des auditeurs à la radio ». In Les actes du colloque des journées d'études de l'Ecole Doctorale ASSIC. En ligne. <http://greriren.free.fr/article12.htm>. Page consultée le 23 juin 2011.

Cossette, Claude. 2006. La Publicité de A à Z : dictionnaire technique français-anglais. Québec : Les Presses de l’Université Laval, 286 pages.

Fournier, Martin. 2011. « Mini essai 1 : La radio au niveau de la communication publique ». En ligne. <http://blogchangementmartinfournier.over-blog.com/pages/mini-essai-1-5253751.html>. Page consultée le 15 juin 2011.

Lavoie, Kathleen. 2011. « Sur les écrans de Time Square ». En ligne. In leSoleil. <http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/sports/actualites-sportives/201104/06/01-4387275-sur-les-ecrans-de-times-square.php>. Page consultée le 25 juin 2011.

Rotelli, Fausto. 2006. « La communication publique entre réforme et modernisation ». En ligne. <http://www.google.ca/search?q=communication+publique+d%C3%A9finition&ie=utf-8&oe=utf-8&aq=t&rls=org.mozilla:fr:official&client=firefox-a>. Page consultée le 16 juin 2011.

Schmidt, Blandine. 2009. « La radio au service de ses auditeurs ». En ligne. <http://www.grer.fr/article.php?pageNum_auteur=3&totalRows_auteur=16Page consultée le 17 juin 2011.

Studya. S.d. « L’animateur radio ». En ligne. <http://www.studya.com/formations_metiers/medias/animateur_radio.htm>. Page consultée le 16 juin 2011.

Wikipedia. S.d. « Jeff Fillion ». En ligne. <http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Fran%C3%A7ois_Fillion>. Page consultée le 25 juin 2011.

mercredi 15 juin 2011

Billet #5: Trouvez des exemples d'utilisation des technologies à des fins publicitaires et présentez-les à vos camarades sur le babillard.


L’agence BBDO de New York a réalisé une campagne de publicité sociale très originale pour montrer les premiers signes de l’autisme chez les jeunes. Les concepteurs ont utilisé la technologie Kinect pour réaliser une installation 3D mettant en scène une petite fille démontrant les premiers signes d’autisme chez les enfants.

À la base, « Kinect, initialement connu sous le nom de code Project Natal est un périphérique destiné à la console de jeux vidéo Xbox 360 permettant de contrôler des jeux vidéo sans utiliser de manette ». (Wikipédia, en ligne) L’appareil possède un « optical subsystem », un « audio subsystem » et un « motor subsystem». Non seulement le système optique permet, grâce à un « depth projector », un « depth sensor » et une « rgb camera » de détecter la présence d’une personne dans un espace donné, mais il détecte également la profondeur de champ. « The projector, actually projects, a pattern onto the field of view, so if I have my hand here [bras étiré devant soi], the pattern on my palm is different from the pattern on my face, and it [Kinect] knows, based on the pattern, that this hand is much closer to the camera than my face. » (YouTube, en ligne) 




Le concept de BBDO est simple. Un écran présente l’image d’une enfant et on invite les gens à se placer devant l’écran et tenter de regarder l’enfant dans les yeux. Le seul problème est qu’il est impossible de la regarder dans les yeux. Grâce à Kinect, lorsque la personne qui est devant l’écran bouge le corps et la tête pour tenter de regarder l’enfant dans les yeux, celle-ci évite tout contact visuel et détourne le regard automatiquement. Un des signes les plus fréquents d’autisme chez les enfants est le fait d’éviter les contacts visuels avec autrui. C’est ce que l’application créée par BBDO tente de démontrer.

Je crois que ce genre de campagne a beaucoup plus d’effet sur les personnes qui y sont exposés, et du coup plus de succès, qu’une campagne de publicité traditionnelle. Les gens sont curieux, on les fait participer à quelque chose de différent et cela créer un effet de bouche à oreille. La campagne permet aux gens qui ne sont pas familiers avec l’autisme, d’ « expérimenter » le temps d’un instant ce que c’est que d’avoir un enfant présentant des signes de la maladie.  

Vous pouvez voir une vidéo présentant la campagne à l'adresse suivante:


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Sources:

Wikipédia. S.d. « Kinect ». En ligne. <http://fr.wikipedia.org/wiki/Kinect>. Page consultée le 13 juint 2011.

YouTube. S.d. « The Technology behind Kinect ». En ligne. <http://www.youtube.com/watch?v=dlDAM_RN1WM>. Page consultée le 13 juin 2011.
 


mardi 7 juin 2011

Billet #4: Avez-vous souvenir d'un événement où les citoyens sont devenus journalistes?


Le journalisme citoyen est un phénomène qui prend de plus en plus d’ampleur. « Autrefois, l'information était la chasse gardée des professionnels de l'information que sont les journalistes. Or aujourd'hui, la masse dispose d'outils conviviaux leur permettant de jouer le rôle de journaliste... ou de relayeur. » (Dumais, en ligne)

Les opinions sont partagées quant à savoir si le journalisme citoyen est une bonne chose ou non. Empiète-t-il sur le travail des journalistes professionnels ou, au contraire, permet-il d’avoir un accès différent à l’actualité? La chaine CNN semble être de cette dernière école de pensée. En 2006, elle a lancée iReport. « À l’origine, il s’agissait d’une plateforme à part, distincte du site de la chaîne d’infos américaine, avec sa propre marque, “iReport” et sa charte graphique. iReport se voulait un YouTube de l’information. ». (Raphaël, en ligne) Grâce à iReport, maintenant intégré à la plateforme Web de CNN, les internautes ont la possibilité d’envoyés leurs photos et vidéos de l’actualité  prises sur le vif. Le contenu est ensuite vérifié par des journalistes professionnels et identifié comme ayant été publié par des citoyens. 



 C’est le service iReport qui a permis à des milliers de personnes de visionner la vidéo (disponible à la fin de ce billet) de Ryan Mac Donald, qui a filmé en direct, ce qu’il croyait être un tremblement de terre, mais qui était en réalité des secousses causées par le Tsunami qui a frappé le Japon il y a quelques mois. Ryan Mac Donald est « un citoyen américain [qui était] sur place, qui croyait au début à un simple tremblement de terre : “Oh my God, the building’s going to fall!” crie-t-il dans la vidéo, balançant sa caméra frénétiquement, de droite à gauche. » (In Raphaël, en ligne)

Malgré le fait que Ryan Mac Donald n’est pas un journaliste professionnel, CNN a communiqué en direct avec lui, via Skype, pour recueillir son témoignage concernant ce qui se passait là-bas. 



« On voit bien ici, à grande échelle, toute la puissance du participatif. Mais aussi sa place dans la chaine de production et les raisons pour lesquelles le système fonctionne : si iReport marche aussi bien, c’est parce qu’il y a des journalistes qui, en bout de chaine, vérifient les contenus, les sélectionne et les mettent en scène. Les témoins envoient leurs contenus parce qu’ils sont édités par des professionnels qui leur donnent de l’ampleur et du sens. » (Raphaël, en ligne)

Je crois que le journalisme citoyen est bonne chose. La population ne doit simplement pas « tout prendre pour du cash ». Je  crois que les gens savent différencier un article de journal d’un commentaire sur un blogue. Ce n’est pas d’enlever du travail aux professionnels que de prendre une vidéo sur le vif d’un événement exceptionnel, étrange ou spectaculaire qui se passe devant nos yeux et de le partager. Je crois plutôt que ce serait dommage que le reste du monde n’y ait pas accès parce qu’à ce moment, aucune « autorité journalistique » n’était présente pour y assister.

Il semblerait que la vidéo que Ryan Mac Donald a prise ne soit plus disponible sur YouTube. J'inscris donc le lien pour la consulter: <http://vodpod.com/watch/5744393-ryan-mcdonalds-japanese-earthquake-video-031111>
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Sources:

Dumais, Michel. 2003. « Technologie : À propos du journalisme citoyen ». In Le Devoir.com. En ligne. <http://www.ledevoir.com/societe/science-et-technologie/33661/technologie-a-propos-du-journalisme-citoyen>. Page consultée le 7 juin 2011.

Raphaël, Benoît. 2011. « Comment CNN a utilisé le “journalisme citoyen” pour couvrir les événements au Japon ». In La Social NewsRoom. En ligne. <http://benoitraphael.com/2011/03/24/comment-cnn-a-utilise-le-journalisme-citoyen-pour-couvrir-les-evenements-du-japon/>. Page consultée le 7 juin 2011.

jeudi 2 juin 2011

Billet #3: Pro ou antiwiki?


Malgré le fait que je n’y aie jamais contribué personnellement, Wikipédia m’a été très utile dans mes recherches, principalement pour mes études universitaires. Rares sont les fois où je n’ai pas consulté Wikipédia pour rédiger un travail. Par contre, je ne me suis jamais fié qu’à cette source. Tous les professeurs nous l’interdisent alors il serait difficile d’y arriver même si je le voulais. 

La principale raison pour laquelle je ne me sers jamais que de cette source est que j’utilise Wikipédia comme une « catapulte de recherche ». Je commence souvent mes recherches en consultant Wikipédia, mais son contenu, particulièrement les mots en hyperliens, me « catapulte » toujours ailleurs et me permettent de trouver de nouvelles pistes de recherches. Wikipédia me donne une idée générale de ce que je veux savoir, mais je n’approfondis pas mes recherches avec cet outil.

Je crois que, bien utilisé, Wikipedia est une source fiable d’informations. Il ne faut simplement pas chercher les yeux fermés et se fier à la première information que l’on trouve. Wikipédia possède désormais des outils qui permettent de vérifier, valider et hiérarchiser l’information publiée. Le système n’est pas parfait, mais en constante amélioration. Selon le fondateur de Wikipédia, Jimmy Wales, « elle est assez fiable [Wikipédia] pour cela [un travail universitaire], du moment que les étudiants se tournent vers des articles qui proposent des citations exactes et des références précises ». (En ligne)

Le journal Nature a comparé la fiabilité de Wikipédia avec celle de l’Encyclopedia Britannica. « Les journalistes de Nature avaient demandé à des scientifiques de valider l’information de 50 textes provenant des deux encyclopédies, sans connaître leur origine. Résultat: ils ont trouvé quatre erreurs graves dans chaque encyclopédie. En tout, les experts ont soulevé 162 inexactitudes dans Wikipedia, contre 123 dans Britannica. Conclusion: leur niveau de fiabilité serait relativement proche. » (Perron, en ligne)



 Par contre, selon une étude menée par des étudiant en 5e année de l’école de journalisme de sciences politiques à Paris, « Wikipedia serait aussi efficace sur des sujets scientifiques mais pas sur des sujets de politique ou d’histoire qui sont sources de polémiques ». (Web2/High-tech/Gadget, en ligne)

En résumé, la majorité des gens, dont moi, semble être d’accord sur le fait que Wikipédia est une bonne source d’informations lorsque jumelée à d’autres outils de recherche. 


N'oublions pas que c'est un outil gratuit, pour tous et alimenté par tous. C'est le savoir de tous qui se retrouve sur ce site et pas seulement celui de quelques élites de grands penseurs et chercheurs. 


En terminant, je vous propose de visionner la vidéo ci-dessous qui « se moque » de Wikipédia, de manière humoristique et métaphorique, et qui devrait accrocher un sourire aux lèvres des « antiwiki ».


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Sources :

Perron, Frédéric. 2008. « Wikipédia : une encyclopédie fiable? ». In Protégez-vous.ca. En ligne. <http://www.protegez-vous.ca/technologie/wikipedia-une-encyclopedie-fiable.html>. Page consultée le 2 juin 2011.

Wales, Jimmy. 2007. « Jimmy Wales : Wikipédia est fiable ». In Tom’s Guide Internet : Tech for Real Life. En ligne. <http://www.infos-du-net.com/actualite/12416-Wikipedia-fiable.html>. Page consultée le 2 juin 2011.

Web2/High-Tech/Gadgets. S.d. « Wikipédia est-elle fiable? ». En ligne. <http://www.vincentabry.com/wikipedia-est-elle-fiable-535>. Page consultée le 2 juin 2011.

samedi 28 mai 2011

Mini essai #1 : Le 21e siècle et l’intelligence des objets : les téléphones intelligents.


1. Introduction

La technologie évolue à un rythme fou. De plus en plus d’objets deviennent « intelligents » : voitures, maisons, autoroutes, consoles de jeux vidéos, etc. Bientôt, les micro-ondes ne feront plus que réchauffer la nourriture, ils iront la chercher eux-mêmes dans le réfrigérateur. Mais avant que cela n’arrive, attardons-nous au cas des téléphones intelligents.

Les Smartphones se rapprochent plus d’un mini-ordinateur que d’un cellulaire. Ils comportent de plus en plus de fonctions et d’applications qui permettent à l’utilisateur de tout faire à partir de celui-ci. Vous voulez parler, texter, prendre des photos, écouter de la musique, visionner des vidéos, consulter votre messagerie électronique, votre compte Facebook, Twitter, LinkdIn, la météo de demain, jouer à des jeux, savoir la chanson qui joue présentement dans le bar dans lequel vous vous trouvez, participer à un concours? Vous pouvez!

Grâce à cet éventail de possibilités, les téléphones intelligents jouissent d’une popularité croissante. « AdMob has recently stated that the Smartphone market share all over the world increased to 33 percent in February [sic] 09 from 26 percent in September 2008. » (Naik, en ligne) Selon Mme. Najoua Kooli du CEFRIO, « dans cinq ans l'utilisation d'Internet sur mobile dépassera celle sur les PC ». (In Reyntjens, en ligne) Au Québec, on parle d’une croissance de 13% à 17% de 2009 à 2010. (Netendances, en ligne)

                          Source: Netendances, 2010, en ligne.

2. Lien avec la communication publique

Qu’est-ce que la communication publique? Pour les non initiés au domaine ou à la simple expression communication publique, il s’agit de prime abord du contact, de la communication entre plusieurs personnes, entre un interlocuteur et son public. Mais avec la technologie évoluant à un tel rythme, la communication publique tend à prendre un nouveau sens. Servent à la communication publique tous les moyens existants permettant aux gens de communiquer entre eux. Les gens d’IBM résument bien l’idée en déclarant: « La communication, ce n'est pas seulement des gens qui parlent à des gens, c'est aussi des choses qui se parlent entre elles. » (En ligne)

La percée des téléphones intelligents est une occasion en or pour les entreprises. Les annonceurs peuvent maintenant rejoindre leur clientèle n’importe où et n’importe quand. « Est-ce que mon public cible sera devant son téléviseur, à l’écoute de la bonne station de radio, en voiture vers Montréal ou derrière l’une des 10 autobus à l’heure ou l’endroit ou notre message sera diffusé? » sont des questions qui risquent de se poser de moins en moins. « Cette année on a eu une accélération impressionnante, les annonceurs se mettent tous à la publicité sur mobile car ils ont pris conscience de la façon très ciblée et personnalisée dont ils peuvent toucher un client », indique Matthieu Gudefin, fondateur et directeur général de MobilAddict. (In France24, en ligne)

Selon le rapport Netendances, « les dépenses en publicité sur téléphone mobile devraient s’élever à 743 millions de dollars cette année et dépasser le milliard en 2011 ». (En ligne) Les téléphones intelligents faisant partie intégrante de la vie des leurs utilisateurs, ceux-ci ont l’impression que la publicité qu’ils reçoivent via les applications mobiles est moins envahissante. Un sondage mené par l’agence américaine spécialiste des audience en mobilité, JiWire, « révèle […] une prédisposition des mobinautes [sic] à recevoir de la publicité sur leur téléphone intelligent : 76% disent préférer une application gratuite avec de la publicité dedans à une application payante ». Ce même sondage révèle que « 53% des consommateurs interrogés admettent être prêts à signaler leur localisation géographique pour recevoir des publicités plus pertinentes ». (In Beuth, en ligne)

3. Exemple d’utilisation

La porte de l’intimité du consommateur est ouverte aux entreprises. Mais comme nous venons de le lire, les entreprises ne peuvent se contenter de bombarder les gens de publicités. Celles-ci doivent être intéressantes. Une bonne publicité gêne moins qu’une mauvaise.

Les applications mobiles constituent un excellent moyen de rejoindre les gens de manière différente, divertissante et interactive. Une application de qualité ne donne pas l’impression au public d’être exposé à de la publicité, mais bien de « faire partie » de quelque chose. Voyant une montée de la popularité des dites applications, les boites de publicité ne reculent devant rien et usent de plus en plus d’originalité pour créer des campagnes qui sortent de l’ordinaire.

Voici deux exemples de campagnes créées par deux agences de Stockholm en Suisse. La première est une trouvaille de l’agence Farfar pour Nokia et est intitulée The World's Biggest Signpost. S’étant inspirés des flèches indicatrices que l’on retrouve aux coins des rues, ils ont réussi à trouver un moyen on ne peu plus original, une flèche géante, interactive et pivotante installée en plein cœur de Londres, de permettre aux gens de faire connaître à la population leurs endroits préférés de sorties. 


 La deuxième campagne a été réalisée par l’agence Jung von Matt pour le compte de Mini. La campagne Mini : Getaway Stockholm. Inspirée des chasses aux trésors, la campagne avait pour but d’amener les utilisateurs de l’application à parcourir les rues de Stockholm à la recherche d’un grand prix, en l’occurrence une Mini Countryman.  


 4. Qualités et défauts

Nous vivons dans une société où la population, à l’instar de la technologie, est de plus en plus mobile. Pour ces gens qui doivent se déplacer souvent pour leur travail, pour les étudiants dont 40% possèdent désormais un téléphone intelligent (Netendances, en ligne), ou pour n’importe quelle autre personne qui ne passe pas huit heures par jour devant un ordinateur dans un bureau, les téléphones intelligents sont très pratiques puisqu’ils permettent à un utilisateur d’avoir accès à une foule de trucs importants, allant de sa messagerie électronique à son compte bancaire, en passant par son compte Facebook, la station de nouvelles, les articles de journaux, etc., et le tout, quand il le veut et où il le veut.


 Pour les entreprises, c’est un moyen de rejoindre un public de plus en plus mobile, d’une manière plus ciblée. De plus, les applications mobiles permettent aux entreprises de profiter d’un bouche-à-oreille intéressant. « À l’arrivée, autant d’applications brandées [sic] ayant vocation à apporter de la valeur (un service, par exemple) au public de la marque et visant à fidéliser les brand addicts , ces individus attachés à la marque, et qui se transforment le cas échéant en évangélistes , lorsqu’ils montrent à leurs amis ou partagent avec eux leur toute nouvelle application… » (Blended, en ligne)

Le principal défaut que je trouve aux téléphones intelligents est leur durée de vie. Ne me comprenez pas mal, je ne parle pas de la durée de fonctionnement d’un appareil. Je parle de sa durée d’utilisation. Iphone, Iphone 2, Iphone 3G, Iphone 4, Iphone 5, etc. Les modèles s’enchainent à une vitesse fulgurante. Aussitôt le modèle dernier cri acheté, on annonce dans quelques mois la sortie du prochain qui sera, ma foi, plus puissant, plus beau, plus rapide, plus mince, plus ergonomique, etc. On ne laisse pas la chance à l’utilisateur de profiter du plaisir que lui apporte la possession de l’appareil qu’il vient de se procurer que l’on veut déjà qu’il ressorte son porte-monnaie. L’économie, il faut que ça roule! 



Les téléphones intelligents ont également un caractère intrusif. Est-ce pire d’être bombarder de publicité et en être conscient ou d’être bombarder de publicité sans en être conscient? L’un dérange par le caractère agaçant de la chose, mais l’autre ne dérange-t-il pas par le fait que les annonceurs passent par la porte d’en arrière pour nous atteindre sans que nous nous en rendions compte?

5. Conclusion

À la vitesse à laquelle la technologie évolue, nous sommes en droit de nous demander : Quand cela s’arrêtera-t-il? Où tout cela nous mènera? Il n’y a pas de réponse à ces questions. Les possibilités sont infinies. Aujourd’hui, nous avons la possibilité d’être en contact avec n’importe qui dans le monde en l’espace de quelques minutes, voire quelques secondes. Il est possible de « gérer sa vie » à partir d’un appareil de quelques pouces carrés. Nous sommes tous influencés malgré nous. Que nous fassions partie de la classe des « early adopters » ou des réfractaires, nous n’avons guère le choix de suivre la parade de loin ou de près si nous ne voulons pas être dépassés par le monde qui nous entoure.

Dans un numéro spécial de Libération intitulé À quoi pensez vous?, un biologiste américain nommé David Baltimore a écrit : « Serons-nous capables de choisir les éléments de la technologie qui améliorent la qualité de vie et d'éviter ceux qui la détériorent? » (In Evene, en ligne) Comment savoir? Est-ce que les téléphone intelligents détériorent la vie ou l’améliorent? Doit-on préférer les côtés pratique, international, rapide, mobile ou détester les côtés impersonnel, intrusif et « abordable seulement avec contrat »?

Albert Einstein a un jour dit : « Il est hélas devenu évident aujourd’hui que notre technologie a dépassé notre humanité. » (Evene, en ligne) S’il vivait à notre époque et voyait un utilisateur de téléphone intelligent envoyer des messages textes et passer quelques heures sur Facebook, les cheveux lui dresseraient, encore plus dans son cas, sur la tête.  


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Sources:

Beuth, Marie-Catherine. 2010. « La publicité dans les applications mobiles plutôt bien acceptée ». In Figaro.fr. En ligne. <http://blog.lefigaro.fr/medias/2010/05/la-publicite-dans-les-applicat.html>. Page consultée le 26 mai 2011.

Blended. 2009. « L’implication des marques dans les applications Iphone ». En ligne. <http://www.blended.fr/334/l%E2%80%99implication-des-marques-dans-les-applications-iphone/>. Page consultée le 26 mai 2011.

Evene.fr  Toute la culture. S.d. « Technologie ». En ligne. <http://www.evene.fr/citations/mot.php?mot=technologie>. Page consultée le 28 mai 2011.

France24.  2010. « Grâces aux Smartphones, la publicité mobile prend enfin son essor ». En ligne. <http://www.france24.com/fr/20100918-grace-smartphones-publicite-mobile-prend-enfin-son-essor#>. Page consultée le 25 mai 2011.

IBM. S.d. « Télécommunications plus intelligentes ». In Une planète plus intelligente. En ligne. <http://www.ibm.com/smarterplanet/ca/fr/communication_technology/ideas/index.html>. Page consultée le 25 mai 2011.

Naik, Vivek. 2009. « Study : Smartphone Popularity Increasing ». In thrupoint : Fixed Mobile Convergence. En ligne. <http://fixed-mobile-convergence.tmcnet.com/topics/mobile-communications/articles/53020-study-smartphone-popularity-increasing.htm>. Page consultée le 25 mai 2011.

Netendances. 2010. « Un fort potentiel pour l’Internet mobile au Québec ». In CEFRIO. Volume 1. Numéro 3.  En ligne. 16 pages <http://www.cefrio.qc.ca/index.php?id=74&tx_ttnews[cat]=6&tx_ttnews[tt_news]=4706&tx_ttnews[backPid]=75&cHash=f1688f45f1>. Page consultée le 26 mai 2011.

Reyntjens, Marie-Noël. 2010. « Québec : 42% des propriétaires de téléphones intelligents n’utilisent pas encore Internet ». En ligne. <http://benefice-net.branchez-vous.com/actubn/2010/11/internet-mobile-telephone-intelligent-quebec-webcom-najoua-kooli.html>. Consulté le 25 mai 2011.


mardi 24 mai 2011

Êtes-vous sur Facebook? Ou sur un autre site de socialisation? Non, pourquoi? Oui, pourquoi? Votre réflexion sur cette adhésion à un réseau nous intéresse. (Billet #2, module 6)


Comme maintenant 669,730,880 millions d’autres personnes, je suis sur Facebook. Au départ, je me suis créé un compte simplement parce que plusieurs personnes m’avaient parlé du site et je voulais voir ce que c’était. Mon utilisation en était très limitée. J’allais sur le site une fois par deux ou trois semaines, je regardais quelques photos et je quittais.

Mon utilisation de Facebook a changée du tout au tout lorsque j’ai commencé le baccalauréat en communication publique. Maintenant, lorsque mon portable est ouvert, Facebook l’est aussi.  Même si je ne suis pas actif sur le site, il est quand même en background. En communication publique, beaucoup de choses passent par Facebook : les événements du baccalauréat, les événements hors bac, les soirées, les réunions, les offres d’emplois,  les nouvelles, les travaux d’équipes, etc.

Je trouve que Facebook est un outil très pratique. Que ce soit pour se tenir au courant d’événements, pour rejoindre quelqu’un rapidement, etc. Selon moi, la principale qualité de Facebook est sa polyvalence. Facebook est un amalgame de tous les autres réseaux sociaux. C’est un réseau social tout en un.   

Avant de commencer mon baccalauréat, j’étais gérant d’un restaurant avec une de mes amies et lorsque venait le temps de faire les horaires, nous avions toujours de la difficulté à rejoindre les employés, car lorsque ceux-ci voyaient affiché le numéro de téléphone du restaurant sur leurs téléphones, ils ne répondaient pas de peur de se faire demander de remplacer un autre serveur.

Un jour, nous avons décidé d’envoyer un message Facebook. Résultat : une heure plus tard, toutes les personnes à qui le message avait été envoyé avaient répondu. Depuis ce temps, Facebook et les courriels sont de mise et le téléphone est de l’histoire ancienne. Je dis de l’histoire ancienne, mais sur quelles plateformes plusieurs des employés vont voir leurs messages Facebook : leurs téléphones! Aussi intelligent soit-il, ça demeure un téléphone. Nous pouvons les rejoindre en une heure sur leur téléphone par le biais de Facebook, mais nous ne sommes pas capable de les rejoindre en une journée sur ce même téléphone en les appelant. Trouvez l’erreur!

Oui je trouve Facebook intéressant et pratique, mais je commence à trouver que le phénomène s’amplifie à un niveau un peu trop élevé. En fouillant sur Internet j’ai découvert quelques trucs qui me font penser que les gens commencent à, pardonnez moi l’expression, virer fous avec Facebook. Par exemple, Facebook vient de lancer Buump, qui sont sont des « bracelets status Facebook ». « Dans la vraie vie, en dehors de nos écrans d'ordi et de télévision, on fait comment pour dévoiler notre statut ? Et bien Buump, avec ses bracelets, a répondu à notre problème. » (Wafa, en ligne) Le ridicule est même poussé au point que ces bracelets sont vendus en paquet de 5! Quelles sont les chances de rencontrer quelqu’un étant single, in a open relationship, married, looking for whatever I can get and dating en même temps? Quoique de nos jours…



Facebook pourrait même être enseigné à l’Université de Birmingham City en Angleterre! « L’université de Birmingham City, a décidé de mettre son enseignement à la pointe du progrès en proposant un « Master Degree in Social Networking. » (Grenat, en ligne) Je suis on ne peu plus d’accord avec un étudiant de cet université qui déclare que « presque tout ce qui est enseigné dans ce cours est tellement basique qu’on peut l’apprendre tout seul. En fait, tout le monde ou presque connait déjà tout ça. Je pense que c’est un gâchis complet des ressources de l’université. Pour un diplôme à 4400 livres (environ 5000 euros), ce n’est guère rassurant. » (in Grenat, en ligne)

Étant étudiant en publicité, je m’intéresse, par la force des choses, à la publicité sur Facebook. Je trouve que Facebook est très pratique pour les jeunes entrepreneurs qui veulent faire connaître leur boîte nouvellement fondée. Par contre, il faut savoir utiliser Facebook efficacement. La publicité Web plus « traditionnelle » ne semble pas fonctionner sur Facebook. Comme l'explique Nick O'Neil, « the only problem is that there are no clicks. While the targeting is phenomenal, Facebook users are more engaged by the content within the site rather than the advertisements. Perhaps Facebook is a little too engaging ». (En ligne) Par contre, lorsque les entreprises se servent d'une page Facebook pour faire  leur promotion, il semble que les résultats soient plus intéressants. Je prends en exemple de site tonresto.ca qui a vu le jour il y a quelques mois. Ils sont très actifs sur Facebook, ils mettent plusieurs concours en ligne, des photos, etc. et tout semble bien rouler pour eux et je parie que Facebook a été et est toujours un outil essentiel au succès de l’entreprise. 



En terminant, voici un vidéo dans lequel certains propriétaires d’entreprises partagent leur vision de la publicité sur Facebook. 


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Sources:

Grenat. 2009. "Facebook enseigné à l'Université". En ligne. <http://www.melty.fr/#!facebook-enseigne-a-l-universite-actu16497.html>. Page consultée le 24 mai 2011.

O'Neil, Nick. 2007. "Is Facebook Advertising Effective". En ligne. <http://www.allfacebook.com/is-facebook-advertising-effective-2007-11>. Page consultée le 24 mai 2011.

Wafa. 2011. "Buump : Bracelets statut facebook pour s'afficher en couple... ou non !". En ligne. <http://www.meltyfashion.fr/buump-bracelets-statut-facebook-pour-s-afficher-actu57273.html>. Page consultée le 24 mai 2011.

vendredi 20 mai 2011

Et vous? À quel souvenir associez-vous votre prise de conscience du caractère international (où « universel? ») des médias? La télévision, la radio, l'Internet? (Billet # 1)


 11 septembre 2001. Je reviens du cégep tôt avec l’intention de profiter de ma journée. J’arrive chez moi, je prends le message qu’il y a sur ma boîte vocale. J’entends la voix de ma jeune sœur paniquée qui me dit : « Aussitôt que tu prends le message, ouvre ta télévision, c’est la 3e guerre mondiale! ».

Je m’empresse donc d’ouvrir mon téléviseur et je vois ce qui vient de se passer. J’ai appelé quelques-uns de mes amis et des membres de ma famille pour savoir s’ils écoutaient la même chose que moi et la réponse était unanime : oui.

Mes plans pour la journée venaient de changer. J’ai passé le reste de ma journée devant mon écran de télévision à suivre les développements des attentats. Il n’y a aucun doute que toutes les personnes qui possédaient un téléviseur à ce moment, regardaient les images des avions s’écrasant dans les tours du World Trade Center et la déclaration de l’ex président Georges W. Bush. 





Si Facebook avait existé à ce moment là, il n’y a aucun doute que le Wall aurait été inondé de commentaires et de vidéos concernant ce qui venait de se passer. En 2001, la convergence médiatique était moins présente. Moins de gens utilisaient Internet pour regarder la télévision. Personnellement, je sais pertinemment que si un événement de la sorte se reproduisait aujourd’hui, je ne passerais probablement pas la journée devant mon téléviseur. Oui, mon téléviseur serait ouvert à la chaine RDI, mais ce ne serait probablement qu’un « background » à tout ce qui se passerait sur mon portable. Cyberpresse, Le Devoir, CNN, Facebook (évidemment), etc.

Ceci démontre ce que redoutait Sylvain Lafrance, Vice-président principal des Services français de Radio-Canada.  Dans une allocution prononcée à Québec dans le cadre du congrès annuel de l'Association des producteurs de films et de télévision du Québec (APFTQ), Lafrance déclarait :

Plusieurs facteurs viennent actuellement bouleverser l'équilibre fragile de l'univers télévisuel […] La mondialisation d'abord, qui amène de nouvelles concurrences, en fait partie […] Après la multiplication des chaînes spécialisées, c'est maintenant la multiplication des plateformes de diffusion et des «machins» technologiques qui bouleverse nos modèles de création et nos modèles d'affaires. (2006, en ligne)

C’est donc le 11 septembre 2001 que j’ai vraiment « expérimenté » l’internationalité de la télévision. Mais il y a un aspect qui était beaucoup moins présent en télévision et que ces « machins » technologiques ont permis de développer: l’interactivité. Maintenant, nous ne faisons plus que regarder ou écouter l’information. Nous l’écoutons, la regardons, la commentons, nous lançons de débats, nous en faisons partie. Maintenant, l’information, nous la vivons. 
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Sources:

Lafrance, Sylvain. 2006. « L’avenir de la télévision – Comment demeurer rassembleur devant la fragmentation des auditoires? ». En ligne. < http://www.ledevoir.com/non-classe/109048/l-avenir-de-la-television-comment-demeurer-rassembleur-devant-la-fragmentation-des-auditoires >. Page consultée le 20 mai 2011.